Selon les specialistes du textile que nous avons rencontres, la baisse de la qualite au domaine d’une mode est generalisee. 5 diciembre, 2022 – Posted in: oasis dating app
Mes vetements s’usent plus rapidement et durent ainsi moins un moment
Vous avez l’impression que les vetements s’usent bon nombre plus vite qu’avant? Que aussi en payant pas gratuit, la qualite n’est plus au rendez-vous? Nous aussi. Mais est-ce votre jugement factuel? Pour en avoir le coeur web, nous avons questionne une poignee de connaisseurs en matiere de tissus.
Duree de life raccourcie
Au sein des annees 70, nos frigos etaient fabriques Afin de des generations. De nos jours, on reste chanceux quand nos electros durent 10 annees. Est-ce que le meme phenomene touche maintenant l’industrie du vetement?
Styliste depuis 19 annees, Marie-Claude Pelletier a passe des milliers d’heures dans sa carriere a choisir un nombre incalculable de vetements dans une foule de commerces. Cette experience lui permet d’affirmer que des «observations seront vraies». Mes vetements durent de moins en moins longtemps.
«Avant, il n’y avait pas de trous dans le bas des chandails! lance Adrien Landry, chef Plusieurs ateliers de tissage du Centre des textiles contemporains de Montreal, convaincu que la baisse de premier ordre est generalisee. Tout i l’heure, on utilise du fil a torsion faible concernant donner un aspect moelleux a toutes les tricots [un t-shirt est 1 tricot]. Et c’est la torsion qui procure d’une resistance.»
Le choix des matieres, les tendances d’achat, les modes de conception et meme nos habitudes de lavage seront montres du doigt avec nos acteurs du milieu d’la mode.
«Le lycra reste une plaie. Cela n’y a aucun raison d’en mettre dans autant de tissus. Ce n’est nullement resistant a moyen terme», souligne M. Landry.
Yves England, qui donne un cours de 120 heures sur le textile au cegep Marie-Victorin, abonde dans son sens. Lui aussi deplore que celui-ci y ait du lycra – aussi appele elasthanne et Spandex (anagramme de «expands») – partout, et cela reduit la resistance a l’usure, l’abrasion, la chaleur et le lavage, enumere-t-il.
«Tout cela est a base de petrole n’offre aucune resistance. Mes longues fibres, on n’aime nullement ca, on souhaite que ca ressemble a en laine ou du coton, alors on coupe nos fibres [pour leur donner cette apparence] et la, ca bouloche», explique le professeur. Comment voir si la fibre est courte? Elle est matte, tandis que les fibres longues sont douces et brillantes.
Le cout des bas prix
Mes consommateurs, qui ne veulent plus payer cher pour leurs vetements, ont aussi leur part de responsabilite. «Le milieu en mode est beaucoup drole. La jupe qu’on payait 50 $ Il existe 10 annees, on la paie 30 $ de nos jours!», constate Marie-Claude Pelletier, fondatrice de l’agence de style Mes Effrontes. Et habituellement, «quand on ne paie pas cher, ca de mieux que pas cher».
«J’ai 58 annees et dans la vingtaine, je payais 70 ou 80 $ Afin de une jolie paire de jeans, soit le meme tarifs qu’aujourd’hui», raconte Yves England, desole d’observer que la majorite ne souhaite ni payer Afin de de la qualite ni pour des techniques de conception plus ecologiques.
Il convient penser que depuis 15 ans, les chaines de mode eclair trois & M, Zara et Forever 21 paraissent arrivees au Canada. Elles ont connu une croissance fulgurante qui a bouleverse le marche. Leurs bas prix ont change nos attentes et les perceptions des consommateurs en matiere de tarifs, forcant ainsi des autres detaillants a vendre leurs vetements moins chers pour etre concurrentiels.
En plus, i§a ne sera jamais rare d’observer des prix courants majores en fonction des rabais deja prevus au calendrier plutot que du cout de production, explique Marie-Claude Pelletier, et cela vient brouiller les cartes.
Yves England note Afin de sa part que le vetement vendu 100 $ «a coute 5 ou 6 $ a fabriquer». Cela n’y a aucun miracle.
Nettoyage performant, mais.
Face aux attentes des consommateurs, les fabricants trouvent toutes sortes de strategie Afin de produire des vetements a moindre cout. Leur apparence est parfois trompeuse, car nos changements ne semblent nullement visibles au premier coup d’oeil, observe Marie-Claude Pelletier. «Des fois, ils font moins de fil au pouce, des fois la torsion des fils est moindre, donc, l’esperance de vie est moindre.»
Cela n’y a nullement si longtemps, les gamin etaient tordus de 500 a 1200 fois avec metre. Maintenant, la moyenne est plutot de 500 torsions, relate Adrien Landry. «Pour des entreprises qui font du fil, c’est plus rentable et ca va plus vite.»
On lave avec ailleurs des vetements moins rarement qu’il y a 20 annees, ce qui nuit, ajoute Yves England. «Il y a 20 annees, on avait peut-etre environ temps pour laver a domicile. Et des laveuses et secheuses d’aujourd’hui seront plus performantes. La matiere au filtre, c’est le tissu! Ca me fait dire que c’est fort abrasif.»
A quoi se fier?
«Ca m’arrive de me faire prendre, confie l’enseignant. La majorite un moment, votre paraissent des tricots de laine qui bouloche ou dont la forme change. On oublie de regarder la qualite des fibres Lorsque l’on magasine.»
«Le tarifs n’est gui?re un gage de qualite», tranche Adrien Landry, qui lui-meme se fait parfois avoir lorsqu’il achete des vetements. «Meme moi j’ai d’une misere a evaluer la qualite quand je magasine. J’ai achete un t-shirt a 200 $ et il a fait des trous tel nos autres. Ce n’est plus fait tel avant.»
Marie-Claude Pelletier est plus nuancee. Peut-on faire confiance au tarifs? «Oui et non», repond-elle. «Des fois, depuis des vetements pas chers d’excellente qualite et des fois tu paies concernant le marketing.» I la place de se fier au prix, vaut mieux se fier a Quelques details de confection, comme nos gamin qui depassent et Notre distance entre les points de couture.
On ne peut meme pas se fier au nom sur la fiche, previent la styliste. «Des fois, dans une meme marque, tu peux avoir des qualites differentes.»
David Feig, qui travaille Afin de AsiaInspection, une entreprise americaine offrant aux detaillants des services de controle qualitatif dans les usines, assure que celui-ci a une grande difference dans la fabrication des polos a 9,99 $ et a 150 $. «Ce ne semblent jamais les memes usines, ni les memes tissus, ni J’ai meme qualite de boutons.» Neanmoins,, dit-il, «ceux qui achetent ceux a 9,99 $ ne voient jamais la difference entre les 2. Ceux qui se paient des polos a 150 $, croyez-moi, ils la voient!»
Ou trouver d’une qualite?
«un brin partout, a condition de prendre moyen une chercher, repond J’ai styliste Marie-Claude Pelletier. Ce n’est gui?re juste une question de prix et d’etiquette.»
Sur sa liste de bonnes adresses se trouvent: